
Lorsqu'ils remplacèrent dans leurs anciens élixirs le vin par l'eau ardente, ils furent en possession de produits plus fins, plus puissants. Ce sont les "eaux ardentes composées" obtenues par macération et distillation des fleurs, des feuilles, des racines des plantes aromatiques. Les usages de ces eaux restaient médicinales, mais la parfumerie alcoolique prenait date dès le XIVe siècle de ses premières
véritables eaux de senteurs.

Extrait du livre "Parfums et Senteurs du Grand Siècle" d'André Chauvière
La lavande, le thym, le romarin, la sauge, la rose de Damas, le chypre,
Basilicum Sanitatis.
Oeuvre de Jean-Julien Champagne